- “The Nymph of Amalthea, 1780s”, source aaqindex, via Bruno Meillier / Les proliférations malignes
- Hella Haasse, “La source cachée”, Actes Sud / Babel, 2000
- Gilbert Lascault, “Figurées, défigurées – Petit vocabulaire de la féminité représentée”, 10/18, 1977
- Egalement : fontaines, nympholepsie, nymphées
Nymphe en intérieur
L’irruption de la fiction
“Le trompe-l’œil n’est qu’un piège qui nous renvoie à notre propre regard, à la manière dont nous regardons – et occupons – l’espace. Si une “vraie” maison s’élevait là où il n’y a qu’un mur, si des vrais jardins à la française s’étalaient au-delà de ces grandes baies vitrées, si de vraies fenêtres habillaient ces façades, peut-être ne prendrions-nous même pas la peine de les regarder. Ce qui arrête notre regard, un court instant, c’est l’irruption de la fiction dans un univers auquel, à cause de ce que l’on pourrait appeler notre cécité quotidienne, nous ne savons plus prêter attention. En ce sens, les trompe-l’œil fonctionnent un peu comme les mots croisés : ils posent une question dont la réponse est tout entière contenue dans l’énoncé qui la formule, mais qui demeure énigmatique tant que l’on n’a pas opéré le minuscule glissement de sens qui la résout dans son évidence imparable.”
- Texte : Georges Perec, photo : Université de Bologne, par Cuchi White, “L’oeil ébloui”, Chêne/Hachette, 1981
“Je pense à toi si fort que les murs sont des forêts”
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- “Je pense à toi si fort que les murs sont des forêts” : aimable prêt de Julia / Mansfield Tya (phrase), via Studiolent. Dessin : Studio Walter 2013.