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Objets, noeuds et multitudes

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“Ils sont au quotidien des objets-interstices qui ouvrent l’accès à ces temporalités parallèles, désynchronisées, où respirer des promesses de sagesse, de raisons d’y croire. Ils inspirent des techniques de soi bricolées, source d’énergies alternatives, nœuds poétiques de multitudes rayonnantes entre les humains, les objets, la nature, les techniques d’écriture et de lecture d’un avenir partagé. Désorientation qui trace de nouveaux chemins.”

  • Pierre Hemptinne & Emelyne Duval, Objets ordinaires des techniques de soi et de soins organologiques, Centre culturel de Marchin, 2013. Site de Pierre Hemptinne

Un autre coin du Musée

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  • Musée de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, site internet

La maison noire

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Ouvertures, précipices, lumière et vertige

« Ce qui me semble à moi le plus haut dans l’art (et le plus difficile) ce n’est ni de faire rire, ni de faire pleurer, ni de vous mettre en rut ou en fureur, mais d’agir à la façon de la nature, c’est-à-dire de faire rêver. Aussi les très belles œuvres ont ce caractère, elles sont sereines d’aspect et incompréhensibles quant au procédé, elles sont immobiles comme des falaises, houleuses comme l’océan, pleines de frondaisons, de verdures et de murmures comme les bois, tristes comme le désert, bleues comme le ciel – Homère, Rabelais, Michel-Ange, Shakespeare, Gœthe m’apparaissent impitoyables, cela est sans fond, infini, multiple. Par de petites ouvertures on aperçoit des précipices, il y a du noir en bas, du vertige, et cependant quelque chose de singulièrement doux plane sur l’ensemble ! C’est l’idéal de la lumière, le sourire du soleil, et c’est calme ! C’est calme ! et c’est fort. »

  • Gustave Flaubert, Pensées, Louis Conard, 1915 (sur Wikisource) cité par Pascal Riché sur Rue89

Parc des monstres

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Il se passe quelque chose ici

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“Il est encore, en Occident, des lieux de l’enchantement, des endroits habités par l’invisible (…) Parfois, une seule pierre suffit pour susciter un lieu véritable autour d’elle, pour porter une histoire (…) En y pénétrant, même le rationaliste le plus acharné comprend qu’il ne se tient pas dans un lieu neutre. L’air qu’on y respire n’est pas le même que l’air du dehors, la qualité de la lumière non plus. L’espace y possède une étrange densité, une profondeur insondable, comme si quelque chose de la vie des hommes et des femmes qui y ont prié, aimé, souffert et rêvé avait persisté à travers le temps, en modifiant au fur et à mesure le site jusqu’à en faire ce qu’il est . Comme si un lieu était un organisme vivant, se métamorphosant sous l’effet du vent, du soleil et du temps qui s’écoule. Oui, se dit-on alors, quelque chose se passe ici.”

  • Jorn de Précy, Le jardin perdu, traduction Marco Martella, Actes Sud, 2011, pp 51-52
  • Galerie photo : Eugène Atget, Parc de Sceaux, 1925 sur Gallica

La chambre noire de la bibliothèque

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L’invention de Morel, pp 81-86

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  • “Je ne pourrai jamais sortir. Je suis dans un lieu enchanté” – Adolfo Bioy Casares, L’invention de Morel, 10/18, 1976, p. 106
  • “Images : Meredith James, The Invention of Morel, Pages 81-86, Video Stiill, Double projection video, 2010. Source : La Montagne gallery
  • Roger Bozetto, L’Invention de Morel. Robinson, les choses et les simulacres, Etudes françaises vol. 35 numéro 1, disponible sur Erudit.org

Le monde doit être romantisé

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“Le monde doit être romantisé. C’est ainsi que l’on retrouvera le sens originel. Cette opération est encore totalement inconnue. Lorsque je donne à l’ordinaire un sens élevé, au commun un aspect mystérieux, au connu la dignité de l’inconnu, au fini l’apparence de l’infini, alors je les romantise” – Novalis, Le monde doit être romantisé, Allia, Paris, 2008

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Dans le jardin de Comenius

Comenius